Spécialiste de l’enfant, il doit ausculter ses jeunes patients, détecter leurs maux et les soigner. Ce n’est pas une mince affaire…Souvent intimidés (voire apeurés), les enfants ne sont pas toujours coopératifs lors des examens. Autre difficulté : les nourrissons ne parlent pas, et les plus grands ne savent pas toujours expliquer où ils ont mal. Plus qu’un autre médecin, le pédiatre doit mettre en confiance, observer et écouter. L’enfant, mais aussi ses parents. Un bon contact est primordial. Le témoignage des parents permet au pédiatre d’établir plus facilement un diagnostic. En retour, il leur apporte des conseils en matière de santé, d’alimentation, d’hygiène, mais aussi d’éducation, voire de psychologie.Le pédiatre peut exercer en libéral et recevoir les familles dans son cabinet. Il peut également travailler à l’hôpital. Les cas qu’il y rencontre sont en général plus aigus (pathologies cardiaques, rénales, digestives...) et requièrent des connaissances pointues.
Formations :
dix ans d’études médicales sont nécessaires après le bac (au minimum), dont quatre de spécialisation. Encore faut-il passer le cap de la 1re année qui se termine par un concours très sélectif (15,8 % des candidats sont reçus). Un deuxième concours, à la fin de la 6e année, départage les candidats qui veulent se spécialiser en pédiatrie.